L’espace « sensible » dans la production de théâtre musical et d’opéra du Wozzeck de Berg aux années 1960-70. L’exemple de l’Orestie


|

Colloque et représentation
13, 14, 15 avril 2015, Université Paris 8, Salle des Fêtes de Gennevilliers, amphithéâtre Opéra Bastille
Dans le cadre du projet Labex Arts H2H « Vers le présent de la dramaturgie musicale à travers l’idée d’espace ‘sensible’ »
Responsables : Giordano Ferrari, Makis Solomos


Chef d’œuvre de Xenakis, l’Orestie comprend, dans sa première version (1965-66), la musique de scène pour la trilogie d’Eschyle (Agamemnon, Les Choéphores et Les Euménides). Par la suite, Xenakis mit bout à bout les passages musicaux qu’il avait composés (instrumentaux ou vocaux) pour en faire une œuvre musicale pouvant être donnée telle quelle, en version de concert. Plus de vingt ans après (1987), il compose une œuvre musicale autonome, Kassandra, écrite pour Spyros Sakkas, sur le long monologue de la captive troyenne dans Agamemnon, qu’il intègre dans la pièce. Il en fit de même avec La déesse Athéna cinq ans plus tard (1992), qui s’intègre dans la dernière pièce. Ainsi, l’Orestie finale consiste en une œuvre d’une heure environ, comprenant des parties purement musicales et d’autres issues du théâtre. Sa représentation pose donc des questions passionnantes sur l’homogénéité/hétérogénéité de l’ensemble, sur la mise en scène, etc., et bien sûr sur la relation de la musique à la tragédie antique. À travers ces questions, on s’intéresse également à l’idée d’espace « sensible » et, bien entendue, à l’étude musicologique de l’œuvre en soi.

Ce projet s’inscrit dans une collaboration entre l’E.A. 1572 et le Labex Arts H2H Vers le présent de la dramaturgie musicale à travers l’idée d’espace « sensible » de l’université Paris 8, et le conservatoire de Gennevilliers.

Programme du colloque