Danse, geste et corporéité
Responsable : Julie Perrin
Membres : Isabelle Ginot (PR), Isabelle Launay (PR), Mahalia Lassibille (MCF), Sylviane Pagès (MCF), Julie Perrin (PR), Laurent Pichaud (PAST), Christine Roquet (MCF)
Doctorant.es : Nathalie Adam, Lázaro Benitez, Mathieu Bossos, Marine Ghielmetti, Guilherme Hinz, Marina Ledrein, Zenaida Marin, Laurent Pichaud, Julie-Kazuko Rahir, Katharina Van Dyk, Jean-Baptiste Veyret-Logerias.
L’équipe Danse, geste et corporéité concentre ses recherches sur le geste pensé à partir des savoirs pratiques des danseur-ses, chorégraphes, praticien·nes, pédagogues etc. et articulé aux contextes où il se produit. En dialogue avec la création contemporaine, les préoccupations artistiques et politiques du monde professionnel ainsi qu’avec les questionnements émergents dans les études en danse, elle développe une approche transdisciplinaire entre histoire de la danse, analyse du mouvement et des œuvres chorégraphiques, somatiques, anthropologie, et s’intéresse à diverses pratiques de danse (traditionnelle, classique, moderne, contemporaine, butô, flamenco, hip-hop, bal…), qu’elles soient scéniques, non spectaculaires et/ou sociales. Cela concerne plusieurs espaces géographiques souvent reliés : Europe (France, Allemagne, Espagne…), Amérique du Nord (États-Unis, Québec), Europe/Asie (Russie, Japon), Amérique du Sud (Venezuela, Colombie, Brésil), Afrique (Niger, Sénégal). Cette transversalité, nécessaire à la complémentarité des perspectives, se problématise dans les quatre thématiques de recherches actuelles de l’équipe :
1. Analyse du geste et analyse esthétique des œuvres, des processus de composition ou des livres d’artistes, ce qui regroupe des perspectives historique, chorégraphique et littéraire ;
2. Études transnationales du champ chorégraphique qui, en croisant histoire et anthropologie, documentent et analysent les circulations des danses et danseur·euses, et qui participent à un décentrement des études en danse en lien avec des approches post et décoloniales ;
3. Approche située des pratiques notamment autour des écosomatiques, les danses hors des théâtres, chorégraphie située, des danses en terrain social et politique avec des amateurs et amatrices, des approches féministes et queer etc. ;
4. Épistémologie des recherches en danse et recherche-création ouvrant de manière réflexive sur les enjeux, outils et formats mis en œuvre dans une recherche en danse à travers des travaux en recherche, expérimentation et conférence performée, sur les catégories de danses et méthodologies de terrain, à propos des notations, écritures et analyses d’œuvre.
http://www.danse.univ-paris8.fr/