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Musidanse sur HAL : Dernières publications
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Articles
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[hal-04973978] Symbiotic milieu : Gardens in movement, and gardeners in music
3 mars, par ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Schuh Diane), Schuh DianeThis talk will examine listening as a means of cultivating attention to the living, proposing it as a sensitive modality for engaging in dynamic interactions between humans and non-humans. Drawing on the interdisciplinary methodologies of landscape architecture and computer music, my research investigates how models of living systems can inform creative processes that foster a relational ecology. The notion of “making-garden” serves as a conceptual and practical framework, developed through fieldwork in the Garden in Motion at the Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord. This approach links gardening practices with soundscape analysis, recording, and re- composition, revealing the plural and entangled nature of listening as a tool for transforming perspectives on nature and fostering collective ecological awareness. Building on this foundation, I will explore how principles from the garden, such as symbiosis and self-organization, can be translated into musical composition. I will present two experimental devices that incorporate computer music tools. The first project called LICHENS examines the Garden in Motion as a site for fieldwork and participatory listening practices aided by computer music tools. From these experiences emerges a methodology inspired by Anna Tsing’s concept of the “Art of Noticing.” The second project called “Mycelium Garden” employs bioelectric signals from mycelium networks to transform real-time human electroacoustic compositions, challenging anthropocentric perspectives and exploring interspecies co-creation. These devices, grounded in the theories of complexity and emergence, challenge static notions of composition by emphasizing interaction, feedback, and the co-creation of adaptive musical environments. I argue that the model of sympoiesis (Dempster 2000; Haraway 2016), and more specifically what we define as “symbiosis by adjusting differences” (Guillo 2019), can be relevant to the design of compositions and installations conceived as dynamic, interactionist processes. These encourage emergence phenomena and value singularity and diversity, in an open, adaptive model that invites attention to the living through listening. -
[hal-04973885] Quand les approches créatives questionnent l’écologie et vice versa
3 mars, par ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Joanne Clavel), Joanne Clavel[...] -
[hal-04849708] Functional Ambisonic Granulator
6 janvier, par ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (David Fierro), David FierroThis paper presents a functional ambisonic granulator developed using the Faust language, designed to generate diverse sound outputs from minimal inputs. Suitable for mixed music performances, it features configurable envelopes, distributed internal parameters, and feedback loops. The granulator's architecture includes input filtering, grain generation, modulation, transposition, and spatialization. Two spatialization approaches are implemented: "spatial sound transformation" and "point source to diffuse field".
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[hal-04854510] Transition écologique, médiation artistique et résilience
23 décembre 2024, par ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Anne Sèdes), Anne SèdesLa transition écologique, notion dont on apportera une lecture critique, nécessite un passage d’un système productif prédateur à un système viable, durable et équitable, impliquant une redirection de nos modes de production et d'interaction avec le vivant. Cette communication explore le rôle de la médiation artistique comme vecteur de résilience et de sensibilisation, en s’appuyant sur des expériences menées au Jardin en Mouvement de la MSH Paris Nord. Ce lieu, pensé comme un laboratoire vivant, a accueilli des projets transdisciplinaires, notamment avec des jardiniers de l’ESAT Vivre Autrement et des ateliers d'écoute et d'observation du vivant. Les projets LICHENS et Mycelium Garden illustrent cette approche symbiotique et intersectorielle. Le premier développe une pédagogie inclusive et des outils numériques pour l’autonomie poétique des personnes en situation de handicap, tandis que le second propose une exploration sonore des signaux électriques du mycélium pour amplifier l’invisible et éveiller l’attention au vivant. Ces projets tentent de mettre au jour la complexité des interactions écosystémiques et souhaitent montrer comment les arts numériques, la sensorialité et la poétique du geste peuvent contribuer à une réflexion systémique sur la durabilité. En croisant sciences humaines, sociales, et artistiques, cette recherche valorise une approche sensible pour répondre aux enjeux de l’Anthropocène. Elle invite à repenser la notion de résilience comme clé pragmatique et poétique pour construire des réponses aux défis écologiques et sociaux contemporains. -
[hal-04847703] Mycelium Garden, conférence et démonstration
19 décembre 2024, par ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Diane Schuh), Diane SchuhLe sol est un impensé : perçu comme surface, sa vie intérieure est ignorée (Selosse 2021). Pourtant le mycélium, organisme souterrain végétatif (Francis 2020), longtemps pensé comme inerte (Sheldrake 2021), forme des réseaux d’interactions inter-espèces complexes et indispensables au vivant (Selosse 2000). Ce réseau non-humain et non-plante relie et enchevêtre animaux non-humains, végétaux et humains dans des agencements vitaux, dynamiques et communicants (Tsing 2017). Des chercheurs ont découvert très récemment, par une analyse multicanale, la complexité des systèmes de transmission du signal électrique dans ces réseaux. La mise au jour de ces signaux demande un calibrage technique très fin. L’extrême diversité de ces communications peut être comparée à la complexité de langages humains, en la surpassant (Dehshibi et Adamatzky 2021). Dans un projet artistique d’attention pour le vivant (Nova 2022), comment rendre sensibles et audibles les dimensions invisibles et imperceptibles, l’altérité-même (Maris 2018) de ces micro voire infra-phénoménologies d’êtres organiques perçus comme inertes ? Nous relaterons une expérience de recherche-création qui tente de rendre audible et sensible ce réseau dans un processus de composition musicale avec le mycélium. Formant une équipe interdisciplinaire de musiciens, designers, ingénieurs, architectes et artistes, nous mettons en commun nos compétences et nos approches pour cultiver un mycélium, développer un dispositif de captation des potentiels d’action de cet organisme et designer un modèle diffractif d’apprentissage machine (Karen Barad et al. 2021) visant à écouter automatiquement le spectre de ses communications électriques. C’est au prisme de cet enchevêtrement dynamique entre humains, mycélium et machines que nous tentons de composer une installation sonore interspécifique, comme interface diffractive (Barad 2007) entre intelligences artificielles et naturelles (Scurto et al. 2021), et performativités micro- et macro-échelles. L’analyse de la création de ces objets servira à repenser la communication entre espèces, conçue non pas comme un processus fondé sur une culture commune et une intentionnalité mais comme une forme de co-production de sens par « ajustement des différences » (Guillo 2019). Nous interrogerons les enjeux esthétiques des formes générées de manière automatique ou, dans ce cas, guidées par des processus non-humains, en montrant la fragmentation et la dissolution de l’intentionnalité dans ce type de productions, qui synthétisent et explorent des niches inexplorées de nos espaces culturels.