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Musidanse sur HAL : Dernières publications
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Articles
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[hal-04370590] De faire-avec à composer-avec : une possible convergence entre écologie et composition musicale ?
4 janvier, par ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Ulysse Del Ghingaro), Ulysse Del GhingaroDans une volonté de faire converger écologie et composition musicale, nous nous intéressons aux concepts de faire et faire-avec théorisés par Catherine et Raphael Larrère dans leur ouvrage « Penser et agir avec la nature, une enquête philosophique » paru en 2018. Nous essayerons d'identifier comment ces deux modes d'actions peuvent s'appliquer à la composition musicale et de quelles manières cela influence la notion de « création ». Enfin, « Sur le chemin de l'île », co-création réalisée en collaboration avec le duo d'improvisation libre « Passerelles » sera analysée afin de donner une piste de composition basée sur le mode d'action du faire-avec. -
[hal-04370577] Identification par EEG et utilisation dans un cadre artistique des états de concentration : vers une sonification de l’attention ?
3 janvier, par ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Armand Bazin), Armand BazinCe projet de recherche fait suite à un premier article publié aux JIM 2020, concluant sur certaines possibilités et limites des technologies d'électro-encéphalogrammes (EEG) dans un cadre de recherche et création. En reprenant une méthodologie proche, ce nouvel article contient une proposition d’un dispositif de sonification des données d’un casque EEG. L’objectif du projet est de développer un environnement sonore interactif en favorisant les rétroactions entre le dispositif de mesure et l‘utilisateur, notamment à travers la sonification intuitive de ses états de concentration. Ces états de concentration sont discriminés par apprentissage automatique grâce à la bibliothèque Java BrainFlow. L’article explicite la façon dont les données ont été mesurées et traitées ainsi que les choix de mapping et de contrôle de la création sonore. Le projet étant encore en développement, la partie discussion ouvre sur des pistes d’améliorations concernant la synthèse sonore et les méthodes de classification des états concentrés / relaxés. -
[hal-04370495] Projet CAANEVA, possibilités et limitations de l’usage des interfaces cerveau-machine dans un contexte de création d’environnement visuel et sonore
3 janvier, par ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Armand Bazin), Armand BazinLes techniques d’analyse électroencéphalographiques (EEG) permettent aujourd’hui de mesurer l’activité électrique neuronale avec une certaine précision à partir de dispositifs peu chers et polyvalents. De nombreux artistes se sont appropriés ces technologies de mesure corticale en créant des oeuvres souvent basées sur l’imaginaire auquel elles sont associées. Cet article s’intéresse aux possibilités réelles et limitations de tels dispositifs dans un contexte de création visuelle et sonore. Nous y présentons le projet CAANEVA (Création Autonome par Analyse Neuronale d’Environnement Visuel et Auditif) à travers lequel nous avons essayé de mettre en oeuvre des boucles de rétroaction entre les perceptions cognitives d’un utilisateur et une création audiovisuelle à l’aide d’une interface cerveau-machine. La mesure de l’activité cérébrale est de façon générale assez complexe à analyser, toutefois il est possible de discriminer des états de concentration qui peuvent être associés à différents paramètres compositionnels. Au sein du projet, l’environnement sonore est directement synthétisé d’après les ondes corticales captées par différentes électrodes de contact, tandis que la synthèse visuelle est, pour sa part, pensée comme étant une représentation matricielle des composantes fréquentielles de ces même ondes. Le système, pensé à partir des interactions entre l’environnement audiovisuel et sa perception, s’auto-organise et laisse émerger un écosystème sonore et visuel. -
[hal-04367407] Depuis les bords de la fête : des gestes pérennes pour une hospitalité manifeste
30 décembre 2023, par ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Julie Perrin), Julie Perrin[...] -
[hal-04367401] Perspective géocritique sur les écrits de Simone Forti
30 décembre 2023, par ano.nymous@ccsd.cnrs.fr.invalid (Julie Perrin), Julie PerrinDans le cadre d’une recherche en esthétique sur la chorégraphie située, l’analyse des écrits d’artistes selon une méthodologie inspirée du courant littéraire de la géocritique (Michel Collot 2000 et 2014, Bertrand Westphal, 2007…), aussi appelée écopoétique (Lawrence Buell, 1995…), apparaît comme un moyen judicieux pour penser la relation au lieu que les artistes chorégraphiques construisent. Il ne s’agira pas ici de démêler les rapports entre fiction et réalité, ni d’interroger le texte comme témoignage de pratiques chorégraphiques : il s’agira de comprendre comment s’invente, dans le texte, une représentation de la géographie qui relève aussi d’une construction de la corporéité. Décrire le monde est une manière de déployer les façons de le percevoir, afin de s’y positionner ou s’y mouvoir : d’en faire son territoire pour un geste à venir. Car on peut considérer que l’écriture est aussi l’espace d’une fabrique du geste – son atelier. À partir de l’exemple des écrits de Simone Forti, il s’agira de comprendre quelle géographie construit l’artiste et quels rôles joue l’évocation des lieux dans son récit. Ils sont truffés de toponymes, de voyages, de rêves géographiques, de représentations cartographiques, d’imagination environnementale… Quel est le territoire qui se construit à l’intérieur du texte et en quoi témoigne-t-il aussi d’un savoir chorégraphique ? On fera l’hypothèse d’une géokinésie, c’est-à-dire d’une lecture kinésique du monde qui met en mouvement réciproquement le sujet et les non-humains.