Gyaros’-Syros’s project. Affects d’exils et créations narratives et artistiques


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Gyaros’-Syros’s project. Affects d’exils et créations narratives et artistiques
Projet ArTeC 2025-2028

Responsables : Estelle Amy de la Bretèque (LESC), Makis Solomos (MUSIDANSE)


Abstract

Le projet prend pour terrain d’étude deux îles voisines des Cyclades : Gyaros, une île déserte connue pour avoir été par le passé un lieu de déportation des opposants politiques et réputée aujourd’hui pour son abondante végétation marine ; Syros, habitée par des descendants de réfugiés, devenue de nos jours une île surtouristique. Il porte sur la notion d’exil, comme condition et statut ainsi que sur les affects qui en découlent. Il étudie plusieurs types d’exil : politique, économique, climatique…

Au cœur du projet se trouve la création narrative et artistique avec : une recherche-création sur les chants d’exil ; la réalisation d’entretiens avec des migrants ; la documentation et restauration de pratiques artistiques des déportés politiques du passé ; une recherche-création sur Vamvakaris et l’exil ; la réalisation d’un film documentaire avec une composition musicale et plastique ; des enregistrements de terrain, des résidences avec des artistes et des chercheurs, des promenades sonores.

Porteurs du projet, laboratoires, collaborateurs

Collaborateurs-trices

•Rodolphe Alexis : doctorant, artiste sonore, Univ. Paris 1 / Paris 8 (ACTE/Musidanse)

•Katia Chornik : musicologue, chercheuse associée, Cambridge University’sCentre of Latin American Studies 

•Anastasia Chernigina : doctorante, sciences de l’éducation - musicologie,Univ. Paris 8 (Experice /Musidanse)

•Emilie Da Lage, anthropologue, PR université Lille, Gériico (ULR 4073)

•Ulysse Del Ghingaro : doctorant, compositeur-musicologue, Univ. Paris 8 (Musidanse)

•Agostino Di Scipio : compositeur, conservatoire de l’Aquila

•Noémie Favennec Brun : doctorante, compositrice-chercheuse, Univ. Paris 8 (Musidanse)

•Katerina Fotinaki : musicienne, Paris

•Stefanos Ganotis : artiste et activiste, Athènes

•Anastasia Georgaki : spécialiste des technologies musicales, PR Univ. Kapodistria d’Athènes

•Maria Kakogianni, philosophe et artiste, chercheuse associée, LLCP, univ. Paris 8 et L’archipel des devenirs – Centre de recherche sur l’utopie accueilli au sein du Laboratoire du changement social et politique (LCSP) – Université Paris 7 - Diderot

•Doris Hakim : artiste visuelle et réalisatrice de documentaires, Beaux-Arts d’Athènes

•Jason Karaindros, artiste plasticien, Paris.

•Vaggelis Karamanolakis, historien, PR Univ. Kapodistria d’Athènes, ASKI

•Carolina Kobelinsky : anthropologue, CR LESC

•Dimitrios Lampropoulos : psychologue, MCF Univ. Paris 8 (LAPPS)

•Ourania Lampropoulou : musicienne-chercheuse, chercheuse associée, univ. Paris 8 (Musidanse)

•Sara Lehad : doctorante, compositrice-chercheuse et philosophe, Univ. Paris 8 (LLCP/Musidanse)

•Fanis Maragkos : doctorant, field recordist, Univ. des îles ioniennes

•Alexandros Markeas : compositeur, CNSMD de Paris

•Louisa Martin Chevalier : musicologue, MCF Univ. Paris Sorbonne (IReMus)

•Rosalía Martínez : ethnomusicologue, LESC/Crem

•Alexander Neumann : philosophe, PR Univ. Paris 8 (LLCP)

•Anna Papaeti : musicologue, PI ERC Mute

•Dana Papachristou : théoricienne des médias artistiques, MCF Univ. de Thessalie

•Danae Stefanou : musicologue et spécialiste des études de son, musicienne, PR Université Aristote de Thessalonique

•Jordi Tercero : doctorant, ethnomusicologue, Univ. Paris 8/Paris Ouest (Musidanse/LESC-Crem)

•Anastasia Zissi : psychologue, Aegean univ., ERUA

Présentation du projet scientifique

[Les références sont en annexe]

Immigrés et émigrés, migrants, réfugiés, étrangers (clandestins ou pas), déportés… Ces dernières années s’est généralisé le terme d’“exilés”pour nommer ces multiples expériences de déplacement (forcé ou pas), de déracinement et souvent de confinement. Du fait de son étymologie, ce mot donne sens à l’expérience de ces femmes et de ces hommes : “il leur restitue une dignité à laquelle portent atteinte les circonstances de leur périple, de camps en prisons, de passeurs en policiers” [D. Fassin et al 2024]. Le choix de ce mot, autant épistémologique que politique [A. Galitzine-Loumpet et al 2018], a aussi l’avantage de mettre l’accent sur la continuité entre plusieurs formes de ces expériences.

Pour étudier certaines formes d’exil, le projet se centre sur deux îles voisines des Cyclades. Le “rocher des déportés de Gyaros” [Paris Match 1967], une île déserte et sauvage [Syriana grammata], a été de 1947 à 1974 le lieu de l’exil politique de milliers d’opposants, qui nous ont livré de nombreux témoignages [N. Ziagkos 1982]. Ces derniers décrivent souvent des pratiques artistiques, visuelles, musicales ou théâtrales. Le même côté sauvage, qui rend l’île “idéale” pour l’exil politique, fait que, ces dernières années, Gyaros a été intégrée au réseau européen des zones protégées Natura 2000 et WWF y élabore un programme d’actions de préservation.

Par contraste, Syros est une île aux migrations humaines très variées [C. Loukos 2022]. Conquise par les Vénitiens, terre où se mélangent orthodoxes et catholiques, elle a accueilli les exilés (réfugiés) de Chios au début de la révolution grecque contre l’empire ottoman (1822), puis les réfugiés d’Asie mineure en 1922. Elle a aussi été le lieu de naissance d’un des plus grands musiciens de rebetiko, M. Vamvakaris, qui a ensuite émigré au Pirée [O. Lampropoulou 2021]. Entrée en décadence économique après la seconde guerre mondiale, l’île a vu une grande partie de sa population partir en exil (économique). De nos jours, elle reçoit des migrants qui travaillent dans les chantiers navals et dans l’industrie touristique.

Les liens entre les deux îles sont importants. Des liens invisibles : “Gyaros est l’innommé, une formation rocheuse qui apparaît brièvement avant que le ferry n’atteigne le port de Syros” [Stefanou & Kotsonis 2021]. Et des liens visibles : pour aller à Gyaros, on affrète un caïque au nord-ouest de Syros pour un voyage de 30 minutes. Aujourd’hui, les deux îles subissent toutes deux la menace des politiques néolibérales. Pour Gyaros, un concours architectural lancé en juin 2024 par une société privée [Alumil] vise peut-être, sous couvert de “développement vert”, à préparer le terrain pour installer des éoliennes et on ne sait pas quoi d’autre. Quant à Syros, elle est livrée au surtourisme et à la pollution de ses industries navales. Si l’on y ajoute le réchauffement climatique qui est traité comme inexorable, il est à craindre que de nouvelles formes d’exil, tel l’exil climatique [V. Witsel 2019], ne s’installent rapidement.

Exils politique, économique, climatique… : les deux terrains d’étude serviront de laboratoire pour se demander quels sont les affects communs (ou différents) entre ces expériences humaines (et peut-être animales, pour Gyaros d’aujourd’hui [cf. D. Abram 2024]). Il s’agira de comparer ces diverses formes d’exil, sans les assimiler. L’exil est, par essence, une situation de rupture de la place de quelqu’un dans la société : c’est perdre son lieu dans le monde. Il constitue une expérience d’altérité et établit une discontinuité dans l’être [E. Saïd 2008]. À travers la différence inaliénable de leur statut, le déporté de l’île sauvage, l’émigré qui va chercher une vie meilleure ailleurs, le migrant qui travaille dans l’arrière-fond de la cuisine d’un restaurant, le déplacé climatique de demain partagent peut-être des affects, que le projet tâchera de mettre en évidence. 

La création artistique est le cadre idéal pour mettre en évidence et étudier les affects de ces diverses formes d’exil. À côté d’une bibliographie très importante sur art et exil, plusieurs chercheurs du projet ont déjà mené des travaux sur la question dans des contextes variés [E. Amyde la Bretèque 2023, K. Chornik 2025, C. Kobelinsky et al 2024, É. Da Lage et al 2021, L. Martin-Chevalier et al 2025, A. Papaeti 2013, M. Solomos 2023], travaux qui serviront pour les recherches à mener dans le cadre du projet. En parallèle, des artistes seront invités à mener des projets de recherche-création en collaboration avec les chercheurs et à produire des œuvres artistiques, musicales et visuelles. Des recherches-actions seront également menées. Enfin,seront également convoquées des créations narratives, permettant d’analyser les constructions des subjectivités dans les situations d’exil. 

Inscription dans les axes d’ArTeC : la création comme activité de recherche ; les nouveaux modes d’écritures et de publication.

Mise en œuvre du projet

Méthodologie

Le projet entremêle recherche, recherche-création et recherche-action. Il est interdisciplinaire, associant musicologues, ethnomusicologues, musiciens, artistes visuels, psychologues, anthropologues, philosophes, activistes… La théorisation par F. Guattari (1989) des “trois écologies”,mêlant étroitement questionnements environnementaux, sociaux et mentaux, y constitue un cadre important. 

Tâches et réalisations

Collectage de chants d’exil traditionnels et projet musical. En Grèce, un répertoire musical appelé tragoydia tis xenitias (chansons d’exil) est chanté dans les fêtes et les tavernes, dont les paroles narrent l’exil des populations d’Asie mineure, mais aussi les autres départs en exil comme celui de la mariée lors des noces ou celui des hommes partant travailler au loin. Ce passé d’exil a une résonance forte avec la situation des réfugiés qui arrivent quotidiennement en Grèce depuis plus d’une décennie. Cette tâche combine recherche analyse de chants d’exil collectés à Syros et création musicale.
Réalisations : livre multimédia et articles ; concerts-lectures.

Entretiens avec des migrants, création narrative.

Nous recueillerons des récits des travailleurs immigrés de Syros, ce qui nous permettra d’identifier la manière dont l’exil s’inscrit dans le parcours de vie des personnes et comment ces dernières reconstruisent leur identité. Nous sommes intéressés par la construction des récits en termes d’imbrication de l’identité narrative dans différentes formes de collectivités [M. Murray 2015] et en lien avec l’ordre social [Y. Hochman & G. Spector-Mersel 2020]. Nous interrogerons également les migrants sur leurs pratiques musicales et d’écoute afin d’étudier les liens psychosociaux entre narrativités et musique.
Réalisations : livre d’entretiens et articles ; podcasts.

Documentation et restauration des pratiques artistiques du temps de l’exil politique. Le projet documentera les pratiques artistiques desexilés politiques de Gyaros (1947-61 et 1967-74), à partir de recherches bibliographiques et d’entretiens avec des personnes encore en vie. Les 16 Chansons d’exil, composées et enregistrées clandestinement pendant la dictature des colonels, serviront de cas d’étude : l’enregistrement qui subsiste doit être restauré ; le projet en donnera une version actuelle en confiant l’interprétation à des musiciennes femmes. Nous nous intéresserons également aux tortures sonores [A. Papaeti 2013].
Réalisations : livre multimédia et articles ; travail sur les 16 Chansons d’exil.

Vamvakaris : de Syros au Pirée. Cette recherche-création s’intéressera à l’immigration intérieure de Vamvakaris de Syros au Pirée et plus généralement à l’importance de la thématique de l’exil dans sa musique. Nous nous intéresserons aux enregistrements, à la bibliographie, au musée qui lui est dédié (Syros). Et nous élaborerons une création musicale et chorégraphique.
Réalisations : articles ; création musicale et chorégraphique.

Composition musicale (et plastique) - film documentaire. Un film documentaire (30’) sur Gyaros et l’exil politique sera réalisé, à l’aide d’images d’archives et de plans tournés aujourd’hui. Sur ce film sera réalisée une composition musicale, comme une tentative de reconstruction abstraite du monde sonore des exilés : les souvenirs des musiques aimées, les voix reconnues, les bruits présents qui se mélangent avec l’espace mental créent un monde sonore fragile et fuyant que la composition explorera, notamment grâce à des techniques de spatialisation. À ce projet collaborera un plasticien.
Réalisation : film avec composition musicale et plastique.

Field recording, résidences, ateliers, promenades sonores, compositions sonores. Une équipe composée d’artistes sonores collectera et analysera des enregistrements des îles de Gyaros et de Syros. Elle collaborera avec des chercheurs lors de résidences, afin de penser la question du déplacement, à la fois en termes environnementaux et sociaux. Elle produira des promenades sonores, en utilisant la géolocalisation comme moyen pour aborder l’espace et l’environnement. L’équipe animera également des ateliers.
Réalisations field recordings ; promenades sonores ; compositions sonores ; ateliers

Exposition [sous réserve de financement et collaborations supplémentaires]. Une exposition itinérante pour présenter l’ensemble du projet.

Journées d’études et colloque international.

Chaque année du projet sera organisée une journée d’études en collaboration avec les partenaires du colloque, témoignant de son avancé. Un colloque (en partenariat avec le Musée national de l’histoire l’immigration : en cours de discussion) conclura le projet.

Rôle des partenaires

Les laboratoires porteurs sont complémentaires avec la musicologie, la création musicale, l’esthétique ou l’écologie sonore pour MUSIDANSE, l’ethnomusicologie et l’anthropologie pour le LESC. 

Les autres partenaires :

a) contributions à la réalisation du projet :

-ERUA : participation de certains membres du projet à la création en cours d’un “cluster recherche” sur l’exil dans le cadre du groupe thématique “Migration, Exile, and Refugees”

-WWF Greece (collaboration sans labellisation) : expertise sur Gyaros, aide pourles missions à Gyaros 

-association Apano meria : aide pour les résidences artistes-chercheurs

-SFEA 1967-1974 (l’association des anciens prisonniers et exilés de la dictature des colonels) : mise à disposition de leurs archives, témoignages de leur membres

b) contributions à la diffusion du projet : cf. infra “Valorisation”.

Articulation avec un module MIP

Les porteurs du projet répondront à un appel pour un MIP à Paris 8 et Nanterre comprenant un travail avec les artistes et chercheurs du projet et quelques missions étudiants) pour un travail de terrain sur les deux îles.

Publications

Le projet envisage de publier :

a) 3 livres papier ou en ligne (publications multimédias) : cf. les différentes tâches : collectage de chants d’exil traditionnels ; entretiens avec des exilés, reconstruction narrative ; documentation et restauration des pratiques artistiques du temps de l’exil politique ;

b) plusieurs articles : cf. les différentes tâches : collectage de chants d’exil traditionnels ; entretiens avec des exilés, reconstruction narrative ; documentation et restauration des pratiques artistiques du temps de l’exil politique ; Markos Vamvakaris : de Syros au Pirée ;

c) les actes des journées d’études et du colloque.

Toutes les publications figureront, en tant que “manuscrit d’auteur”, sur HAL. Plusieurs des articles paraîtront dans des revues en Open Access.

Valorisation

Plusieurs des partenaires sollicités contribueront au projet par l’organisation de conférences, concerts-lectures, projections du film documentaire avec composition musicale ainsi que diverses activités, notamment pédagogiques : cf. les lettres de ces partenaires : par ordre alphabétique :

-Césaré, Centre national de création musicale (Reims) ;

-CNSMD (Conservatoire national supérieur de musique et de danse) de Paris ;

-Ethnopôle Migrations, frontières, mémoire (Cpa) (Valence) ;

-Mémoire de l’Avenir (Paris) ;

-Philharmonie de Paris, Département Éducationet Ressources ; 

-Université Kapodistria d’Athènes ;

-Villa Grecque Kérylos-Centre des monuments nationaux (Nice).

D’autres collaborations sont en cours de discussion pour la diffusion du projet :

-Musée national de l’histoire de l’immigration (Paris) ;

-Mains d’Œuvres (Saint-Ouen) ;

-Université Aristote de Thessalonique ;

-Musée Vamvakaris (Syros).

Nous envisageons également :

-la diffusion de l’exposition itinérante (sous réserve de financements et de collaborations supplémentaires) ;

-la participation aux journées d’ArTeC.

Références

Abram David (2024) : Devenir animal. Une cosmologie terrestre, traduction Stefan Kristensen, France, Éditions Dehors.

Amy de la Bretèque Estelle (2023) : Le collier de l’ange paon. Enquête auprès des Êzidis de la Drôme, Éditions Cpa.

Amy de la Bretèque Estelle (2013 ) : Paroles mélodisées. Récits épiques et lamentations chez les Yézidis d’Arménie, Classiques-Garnier.

Alumil : https://www.alumil.com/arxellence3/gyaros.

Chornik Katia (2025) : Musical and Political Imprisonment in Pinochet’s Chile, Oxford, Oxford University Press, à paraître.

Da Lage Émilie, Hassan Beshwar (2021) : « Faire de la musique en exil et combattre la violence aux frontières », in Velasco-Pufleau Luis, Atlani-Duault Laëtitia, Lieux de mémoire sonore. Des sons pour survivre, des sons pour tuer, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, p. 205-228.

Farsakidis Giorgos (2014) : Politistiká kai eftrápela. Apó ta stratópeda exoríston, Athènes, s.éd.

Fassin Didier, Defossez Anne-Claire (2024) : L’exil toujours recommencé. Chronique de la frontière, Paris, Seuil.

Fliche Benoît (2004) : « Ghurba/gurbet : variations autour de l’exil, Institut d’études de l’islam et des sociétés du monde musulman (IISMM) et le Centre d’histoire du domaine turc (EHESS), 17 novembre 2003 », Labyrinthe, 17 : 127-129.

Galitzine-Loumpet Alexandra, Saglio-Yatzimirsky Marie-Caroline (2018) : « Face à l’exil au risque des subjectivités », Journal des anthropologues, Hors-série.

Guattari Félix (1989), Les trois écologies, Paris Galilée.

Hochman, Y., & Spector-Mersel, G. (2020). Three strategies for doing narrative resistance : Navigating between master narratives. British Journal of Social Psychology, 59(4), 1043-1061.

Kail-Vellou Aggeliki, 1978 : Márkos Vamvakáris : Aftoviographía [Markos VAMVAKARIS : Autobiographie], Athènes, Papazissi.

Karagiorgi Maria (2007) : … kai periménontas ti dimokratía, Athènes, Proskinio.

Kobelinsky Carolina, Filippo Furri (2024) : Relier les rives. Sur les traces des morts en Méditerranée, Paris, La Découverte.

Lampropoulou Ourania (2021) : Le rébétiko du Pirée. Implications du makam dans l’entre-deux-guerres, thèse de doctorat, université Paris 8.

Loukos Christos (2022) : I Ermoúpoli tis Sírou, 1821-1950. Apó to Líverpoul tis anatolikís Mesoyíou sti vamvakoúpoli ton Kikládon, Éditions universitaires de Crète.

Maragkos Fanis (2023) : field recording sur Gyaros réalisés pour WWF Greece.

Martin-Chevalier Louisa, Pires Isabel (éd.) (2025) : Exil et création sonore contemporaine : conflits et révolutions récentes, revue Filigrane. Musique, Sons, Esthétique, Société n°30, à paraître.

Murray, M. (2015). Narrative psychology. Qualitative psychology : A practical guide to research methods, 85-107.

Papaeti Anna (2013) : « Music and ‘Re-education’ in Greek Prison Camps : From Makronisos (1947-1955) to Giaros (1967-1968 », in Torture. Journal on Rehabilitation of Torture Victims and Prevention of Torture vol. 33 n°2, p. 34-43.

Paris Match n°953, 1967.

Saïd Edward (2008) : Réflexions sur l’exil et autres essais, traduction Charlotte Woillez , Arles, Actes Sud.

Solomos Makis (2023) : Exploring the Ecologies of Music and Sound. Environmental, Mental and Social Ecologies in Music, Sound Art and Artivisms, Londres, Routledge.
Version française : Pour une écologie de la musique et du son. Le vivant, le mental et le social dans la musique, les arts sonores et les artivismes d’aujourd’hui, Paris, Les Presses du réel, 2024.

Stefanou Danai, Kotsonis G. (2021) : “Transmission Notes #1 : Syros - Gyaros 14-21 June 2021”. Research Report, Syros Sound Meetings / Transmissions Residency Exchange. https://medium.com/transmissions-norway-greece/sound-art-residency-at-syros-gyaros-fdb1add8b52f

Syriana grammata n°2-3, 2017-2018 : Yiáros khtes kai símera.

Witsel Valéry (2019) : « Quel horizon pour les exilés du climat ? », La Nouvelle revue, 2019 n°2.

YFANTIS Dimitris, (2023) :   Makrónisos. Ótan i « tréla » apóktise topikó prosdiorismó, Athènes, Agra.

Ziagkos Nikos (1982) :  To imeroloyio mou sti Yiaro kai Partheni. Lakki kai Oropos, Athènes, s.éd.