Laurent PICHAUD


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PAST

Artiste chercheur : chorégraphe et interprète, directeur artistique des projets x-sud (www.x-sud.info), et professeur associé au département Danse de l’université Paris 8 - St Denis (PAST à mi-temps), après avoir été artiste chercheur associé au Master exerce, spécialité études chorégraphiques - "recherche et représentation" - Université Paul Valéry Montpellier III / CCN de Montpellier depuis sa création en 2009.
À l’intérieur de ses créations et recherches, il privilégie les questionnements sur l’inscription d’un geste chorégraphique dans des champs non spécifiquement artistiques ou théâtraux – pratiques in situ, pièces à dimension territoriale auprès d’habitants (cf. de terrain et l’usage du monde-le dehors, auprès d’habitants et de réfugiés, (far° festival, 2016) –, ou encore son compagnonnage avec Deborah Hay – auprès de laquelle il est tour à tour interprète (« O, O » en 2006), assistant (depuis 2008), co-chorégraphe (indivisibilités, en 2011), puis plus récemment traducteur (Mon corps, ce bouddhiste, paru en mai 2017))–, qui lui permet d’observer comment une écriture textuelle se déploie comme outil de documentation et de transmission du geste dansé.
En 2017, en résonance à son propre travail de chorégraphe et comme nouvelle étape de ce compagnonnage, Laurent Pichaud débute une thèse de création au département danse de l’université Paris 8 sur le sujet : Faire de l’in situ dans l’œuvre de Deborah Hay.

Laurent Pïchaud a obtenu diverses bourses pour ses recherches autour de l’œuvre de Deborah Hay. Deux bourses d’Aide à l’écriture et au Patrimoine en danse du CND, Pantin, et une bourse de la Manufacture, Lausanne :
— Traduire Deborah Hay (CND, 2015) et Traduire, documenter, transmettre (La Manufacture, Lausanne, 2016) qui lui ont permis de finaliser, en collaboration avec Lucie Perineau, la traduction du livre de Deborah, My Body, the Buddhist (Wesleyan Press, 2000) et d’en éditer une version augmentée : Mon corps, ce bouddhiste, coll. Nouvelles scènes / Manufacture, Les Presses du Réel, Dijon, 2017.
— Catalogue Raisonné des écrits de Deborah Hay (CND, 2018) qui lui permet de continuer de dresser et d’analyser tous les écrits de cette chorégraphe dont l’écriture textuelle est au cœur du processus chorégraphique.
Outre son enseignement au département danse,, il intervient régulièrement auprès de différents publics dans un souci de penser l’acte pédagogique comme un geste de création (allant jusqu’à signer des créations auprès de non danseurs issus de différents milieux ou contextes). Dans l’éducation nationale, il travaille à tous niveaux (de la maternelle aux formations d’enseignants) et est invité à travailler régulièrement dans des formations d’artistes (écoles nationales supérieures d’art – Cergy, Quimper, master exerce au CCN de Montpellier, D.U. Art danse performance, Besançon) ou des formations universitaires (Rennes 2/Musée de La Danse).


OUVRAGES

Traduction

Deborah Hay, Mon corps, ce bouddhiste, (traduction augmentée d’un inédit et d’une étude : Lire Deborah Hay, co-écrite avec Myrto Katsiki), coll. Nouvelles scènes / Manufacture,Les presses du réel, Dijon, 2017, 177 pages.

À propos de Laurent Pichaud

]domaines[ nomade – acte performatif Laurent Pichaud, ouvrage collectif, Les cahiers de Skéné, n°1, 2013, ESBAMA, Montpellier, 48 pages.

CHAPITRE D’OUVRAGES

« Extraits d’un Journal de recherche : Traduire Deborah Hay », suivi de « mon corps prend plaisir à être ingénieux », in Aurore Després (dir.), Gestes en éclats – Art, danse et performance,Les presses du réel, Dijon, 2016, pp. 432-456. 

ACTES DE COLLOQUES 

« Deborah Hay : une chorégraphie de langage  », in S. Genetti, C. Lapeyre-Desmaison, F. Pouillaude (dir.), Gestualités / Textualités en danse contemporaine, Actes du colloque de Cerisy 2016, Hermann, Paris, à paraître au printemps 2018. 

ARTICLES

« Double, chorégraphe interprète », in Les cahiers de Sentiers, n°1, dossier « Relation interprète/chorégraphe », pp. 13-19.

« Faire avec l’espace ou faire jouer le « tournant spatial » en art », avec Anne Volvey et Julie Perrin, in Christian Gaussen (dir.), Du périmètre scénique en art : re/penser la Skéné, Cahier n° 4, École supérieure des Beaux-Arts Montpellier Agglomération, 2013, pp. 6-27.

« faire néant pour potentialiser des appuis, » avec Myrto Katsiki, in Repères – Cahier de danse, n°33, avril 2014, dossier « Appuis », pp. 19-21.

« À l’œuvre », avec Julie Gouju, in Recherches en danse [En ligne], 2 | 2014, mis en ligne le 05 mars 2014. url : http://danse.revues.org/781

« Journal de Mad Brook Farm », in Le Journal des Laboratoires d’Aubervilliers 2017 2018. À paraître en janvier 2018.

RÉÉDITIONS ET TRADUCTIONS

« Fazer com o espaço em arte – recomposição de uma troca de cartas entre Anne Volvey, Julie Perrin e Laurent Pichaud » (trad. Luiza Meira), in Carmen Morais, Ana Terra (ed.), Situ (ações) – caderno de reflexões sobre a dança in situ. São Paulo, Lince, 2015, p. 17-59. Version révisée et traduite en portugais de l’article (avec Laurent Pichaud et Anne Volvey), « Faire avec l’espace ou faire jouer le “tournant spatial” en art » (2013). 

ENTRETIENS

« Faire « voir du lieu » avec la danse », entretien, in Repères – Cahier de danse, n°18, novembre 2006, dossier « Espaces de danse », pp. 19-21.

« (À la) discrétion d’un site », propos recueillis par Marie Glon, in Repères – Cahier de danse, n°35, avril 2015, dossier « Répétitions », pp. 15-16.

« Quand la danse fait voir », propos recueillis par Eve Cousido, in Ailleurs, programme du far° festival des arts vivants, Nyon, Suisse, édition 2016, pp. 70-73. url : http://festival-far.ch/assets/Contenu/pdf_prog/web_catalogue2016.pdf

http://www.danse.univ-paris8.fr/chercheur.php?cc_id=3&ch_id=474